VENISE FOREVER : CARTIER CÉLÈBRE LE 80e FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE VENISE

Temps fort du Festival international du film de Venise chaque année, le prix Cartier Glory to the Filmmaker est décerné à une personnalité ayant marqué le cinéma contemporain de manière particulièrement originale. Pour la 80e édition du Festival, la Maison et La Biennale de Venise ont récompensé le réalisateur, scénariste et producteur américain Wes Anderson.

Notamment connu pour ses films La Famille Tenenbaum et The Grand Budapest Hotel, Wes Anderson a reçu son prix le 1er septembre dans la Sala Grande du Palazzo del Cinema. La cérémonie était suivie par la projection hors compétition de son nouvel opus, La Merveilleuse Histoire de Henry Sugar, avec Ralph Fiennes, Benedict Cumberbatch, Dev Patel, Ben Kingsley et Richard Ayoade.

Dans un esprit de partage, la Maison établit un dialogue entre les différentes sphères créatives. Après « Composer pour le cinéma », thème choisi l’an dernier, Cartier a présenté deux master class, « The Art and Craft of Cinema* » , co-organisées avec la Biennale de Venise. Des talents de renommée internationale s’étaient donné rendez-vous au Palazzo del Casinò pour y partager leurs expériences au sein de l’industrie cinématographique.

La première master class a été l’occasion pour Damien Chazelle, président du 80e Festival international du film de Venise, et le compositeur Justin Hurwitz de nous parler des coulisses de leur collaboration sur plusieurs films, dont Whiplash et La La Land. La seconde master class a révélé un aperçu rare du travail de la cheffe décoratrice Francesca Lo Schiavo et du concepteur artistique Dante Ferretti, tous deux oscarisés à plusieurs reprises et célèbres pour leurs collaborations parmi lesquelles figurent Sweeney Todd : Le Diabolique Barbier de Fleet Street, Hugo Cabret et Aviator.

Le spectacle visuel et musical Ciao Casanova, proposé par la musicienne, cheffe d’orchestre et metteuse en scène Solrey, a proposé une expérience immersive singulière, le 2 septembre 2023, au Teatro La Fenice de Venise. La pièce explore le lien entre le cinéma et la musique, un thème cher à Cartier, qui s’intéresse depuis toujours aux dialogues créatifs qui existent entre les différentes formes d’art.
Interprétée par le Traffic Quintet, auquel s’étaient joints le harpiste Sylvain Blassel et la mezzo-soprano Brenda Poupard, la performance, soutenue par Cartier, était ouverte au public et accessible gratuitement, pour célébrer ensemble la 80e édition du Festival international du film de Venise.

Le répertoire classique de Mozart et de Vivaldi s’y mêlait aux compositions contemporaines de Nino Rota, John Williams et Alexandre Desplat. Leurs airs résonnaient avec des plans extraits de films culte, retravaillés ou créés par Solrey. Tandis que les images se métamorphosaient à l’écran, oscillant, se dédoublant avant de disparaître, elles décrivaient une trajectoire onirique à travers Venise. De l’âge d’or de Casanova aux plus emblématiques et aux plus charmeurs des grands hommes du cinéma moderne, la figure du séducteur s’évanouissait métaphoriquement dans les eaux sombres de la lagune, tandis que les femmes, autrefois magnétisées par cette présence masculine, se libéraient pour prendre le pouvoir.